Il a fallu cela pour que je réalise que finalement tu m'as porté à bout de bras pendant ces années les plus dures de ma courte vie, il m'a fallu cela pourque je pleure pour toi, il m'a fallu cela pour me rendre compte que tu m'avais aussi élevé, lorsque je l'ai appris, je voulais tout casser, remuer ciel et terre, être auprès de toi si tu ne t'en tirais pas, je te savais fort, mais pas à ce point, tu as vaincu l'infarctus en pensant à ceux que tu aimes et qui t'aiment, tu as choisi de ne pas t'endormir pour toujours à l'étage des soins intensif, une autre preuve que tu es loin d'être un lâche, comme j'ai du si souvent te le dire.
Finalement,c'est peut-être les rapports les plus durs qui impliquent le plus d'amour. En tout cas, j'ai réalisé une chose ces derniers jours, c'est que l'on a pas besoin d'être un père pour élever quelqu'un comme son fils, c'est que mon père est unique, mais que tu es aussi irremplacable, mais j'ai surtout compris que rare sont les gens comme moi qui ont la chance d'avoir deux pères car l'un ne remplacera jamais l'autre, et que la génétique ne me fera jamais oublier ces années où tu m'as appris tant de choses et où tu as su me mettre sur la bonne route.
Repose-toi, continue de nous aimer comme tu le fais, et reste avec nous car j'ai envie de revivre tous ces moments ridicules où l'on monte à cheval, où l'on s'engeule sur la finale de la coupe du monde 2006, où l'on rentre en disnt que l'on a bu que du coca light, où tu nous fait hurler de rire, où tu pètes litterallement des cables...Reste fort comme tu l'es et bats toi le plus longtemps possible pour rester en vie car sans toi maman et moi ne serions plus grand chose. C'est très dur à dire car tu connais mon orgueil mais je t'aime et je souhaite ne jamais t'avoir fait ce que je t'ai fait et dit ce que je t'ai dit lorsque j'étais plus jeune...