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Insomnies part II

Je n'arrive pas à dormir ce soir...Il est 4h du matin et je pense à toi, j'y pense, j'écoute encore les mêmes chansons en boucle, du genre qui feraient pleurer une pierre tombale, une pauvre photo...Il est 4h et je suis nostalgique, il est 4h et j'ai le blues, il est 4h et tu me manques, il est 4h et je rêve les yeux ouverts, il est 4h et je ne pense qu'à ça, il est 4h et tu squattes mes pensées, il est 4h et à chaque fois que je ferme les yeux, une larme coule, il est 4h et je veux remonter le temps, il n'est que 4h et pourtant... Finalement, pourquoi ne pas rêver, tout est possible lorsque l'on a vécu ça...Il est 4h et je ne peux pas penser à autre chose, il est 4h et je me prends à rêver de choses stupides, du genre être dans tes bras, te voir sourire, des choses toutes simples, il est 4h et j'ai les yeux humides, il est 4h et j'écris un roman en me disant que tu ne le liras surement pas, mais qu'importe, il est 4h et tout est possible... Il y à 6 milliards de personnes sur terre, et il ne suffit que d'une pour nous combler, mais il suffit qu'il en manque une pour nous vider...un seul être vous manque, et tout est dépeuplé, un seul être, tu étais mon centre de gravité, sans toi je tombe, chaque seconde sans toi t'éloigne et te rapproche en même temps, sensation bizarre d'un amour loin d'être mort, juste un profond coma, et qui a decidé de se reveiller, comme ça, d'un coup...et qui me donne envie de continuer à écrire, peut-être pour qu'on ne lise pas, peut-être parce que je sais que tu es la seule a lire les longs romans que j'écris, peut-être parce que je t'aime, oops, je l'ai écrit, je ne l'ai pas contrôlé, je me suis juré de ne plus jamais le dire, peut-être une promesse en l'air, comme celle de t'oublier...Tu es la seule, je ne peux pas recommencer quelque chose... Tu te souviens, je te parlais de ce goût amer que tu avais reussi à enlever, il ne s'est jamais autant accroché et il ne disparaîtra jamais... Je ne sais pas de quoi la vie sera faite et toi non plus, je sais juste que jusqu'à aujourd'hui, tu es LA seule, que si je devais mourir demain, tu serais sans aucun doute la dernière que j'ai SINCEREMENT aimé et la dernière à qui je l'ai dit...Mon dieu, c'est hyper long, je ne veux toujours pas m'arrêter, je me lève dans 3 heures, plus la peine de dormir...Le public verra les traces de ma nuit blanche, et ne se douterons surement pas que c'est l'oeuvre d'une jeune fille, où alors ils ne sauront pas que pendant ce temps là tu étais loin et tu ne pensais sans doute aucunement à moi, que j'étais seul comme un con dans mes draps froids à écrire encore et encore sur une même ébauche de vie... Mais ne sont-ce pas les ébauches qui ont donné vie aux plus grandes oeuvres...Philosophie de comptoir mais je ne trouve plus de paraphrase pour exprimer ma pensée...Je me souviens de nous, enlacés, de ces longues lettres que tu m'écrivais, je me souviens me réveiller et te voir, je me souviens ces longues minutes, ces longues heures passées ensemble sans me soucier, sans jamais me dire "Et quand ça sera fini, comment tu seras, ducon?? -Ca ne finira jamais, on s'aime trop" Tu parles...Rêves de gosses, aujourd'hui c'est fini et ça fait mal...The first cut is the deepest...Il me reste 3 heures de sommeil...Je te quittes dans mes pensées pour te retrouver sans doutes dans mes rêves...Chaque chose que j'accomplis, je la fais en pensant à toi, en pensant que tu aurais été fière de moi...Bonne nuit...