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                                                La petite vieille

Elle était belle. De ses 99 ans se dégageait une assurance, je me sentais en securite, je l’admirais. Elle me proposa un thé et des gateaux , je lui ai dit que nous n’avions pas le temps. Pendant ces quelques minutes, j’oubliais…J’oubliais la carte dans ma poche, le propos de ma visite. Elle avait grandi ici, dans le XVIIIe, elle avait connu Montmartre avant que ca ne soit ce repere de bobos, elle avait connu Mme Piaf, Edith, la Mome Piaf. Elle gardait une photo d’elle entre deux tableaux bon marche fournis par sa maison de repos. On oubliait les cris des Alzheimer dehors avec elle, sa porte semblait une frontiere entre le mouroir et le paradis, son paradis. Je voulais rester, lui tenir la main et l’ecouter parler toute la journee. Derriere ces murs, la misere de la rue Myrha. Elle avait voulu finir sa vie ici, m’avait-elle dit. Elle me proposa de revenir, les larmes me montaient. Elle me souriait et je voyais ses yeux, ses yeux de 99 ans, qui ont vu defiler presque un siecle de vie. Ces yeux me regardaient, petillants comme a leurs 20 ans. Je lui fit signer sa procuration, la premiere mission de police qui m’a ete confiee. J’ai pose des tonnes de questions a l’infirmiere. Sa fille venait tous les jours, elle n’etait pas seule. Une brise d’espoir dans ce desarroi. Lorsque j’ai passe la porte de sa chambre, la nausee m’a repris, j’ai repense a mes grands parents, morts dans des institutions comme celle-la, et a ma mere, qui venait voir ma grand-mere tous les jours, 500 kilometres aller, 500 retour. Puis a ma famille, se battant pour un heritage, oubliant que le meme sang coule dans leurs veines. Mon collegue m’a sorti de mes pensees en plaisantant sur le fait qu’elle ne tiendrait peut-etre pas jusqu’aux elections. Je l’ai traite de pauvre con et j’ai fondu en larmes… Je n’ai jamais su ce qu’elle etait devenue. Parfois, je repasse devant la maison de retraite et j’y repense. Je ne me souviens meme plus de son nom. La regle du detachement policier, je m’en fichais.

Note: 13/20  ***          

Le Deuxième Souffle

Enfin un film à la hauteur de ses ambitions. Malgré quelques lenteurs, on y trouve un Daniel Auteuil exceptionnel en "Bandit-Vieux-Loup-De-Mer-Que-Si-T'essaies-De-La-Lui-Faire-T'es-Dans-La-Merde", aux côtés, toujours, de la ravissante Monica Bellucci, qui, a elle seule, par son jeu et son charme, enchante immédiatement les spectateurs masculins. Voilà pour les rôles principaux. Le film est aussi servi par une pleiade de seconds rôles de qualité, tels que Jacques Dutronc, Michel Blanc, très loin de Jean-Claude Dusse, Gilbert Melki (Patrick Abitbol dans la verité si je mens), Eric Cantona et Nicolas Duvauchelle pour ne citer qu'eux. Avec un langage de titi parisien, ce film nous parle donc de la pègre parisienne des années soixantes sans aucun cliché redondant autre que celui du commissaire de police bedonnant, approchant l soixantaine alcoolisée, qui torture ses suspects pour obtenir des aveux, ce qui, je pense, ne doit pas être loin de la verité pour l'époque. En gros, un bon film, un peu long (2h30), mais qui se laisse boire comme un bon whisky autour d'une table de poker dans le milieu mais pas comme une bonne balle dans le buffet quand tu "baves" tes assoc'.

                                             JCVD

Note: *---- 2/20

La sieste cinématographique absolue!! Heureusement que je n'ai pas payé ma place, car j'aurais demandé à être remboursé! J'avoue ne pas être en mesure de juger le film en toute objectivité car je suis sorti en plein milieu durant 15 minutes de façon à ce que cette envie de lacérer l'écran me quitte. Voilà donc le premier film de notre ami Jean-Claude Van Damme qui incite REELEMENT à la violence.

  Passons au film en lui-même. Le jeu de notre cher Philosophe-Karateka est tout aussi plat que son pays d'origine. Un film qui en fera sans doutes jubiler sur le côté "Emotion-Van Damme" (auquel je n'ai pas été sensible du tout), le gros dur qui chiale, c'est émouvant. Personnellement, les seules larmes que cette production a reussi à m'arracher étaient pour les 6 €uros de l'ami qui m'a accompagné lors de ces deux heures (Bandes-annonces comprises) où nous avons pu voir notre vie défiler. L'atmosphère sombre genre "Thriller Psychologique" empruntée à Olivier Marchal ou autres figures du film noir ne rend l'image que plus ridicule. Point positif, car tout n'est pas non plus tout noir, un énorme mono-fou-rire lors du monologue de notre molosse flamand. En gros, un grand moment de solitude, car mes voisins spéctateurs, étaient, eux, subjugués par les propos de Mr. Muscle (VERIDIQUE!!). Ce genre de tranche de vie où l'on pense à tous les moyens possibles et imaginables d'écourter la torture.

   En conclusion, un film à aller voir avec sa copine lorsque l'on cherche une rupture ferme et définitive sans efforts.

 Cordialement,

 ~~Paris Carnet~~

...Pour reposter sur mon blog, il me fallait une nouvelle motivation...

...Donc voilà, je viens parler de cet étrange phénomène qui m'a frappé aujourd'hui...Paris Carnet... Une communauté ma foi assez étrange de blogeurs qui se retrouvent tous les mois autour d'une bière et d'un fameux CHEESE BURGER, qui étais très bon, au passage...Chaque minute d'attente le rend meilleur...Il était donc succulent :p...

   Alors, voilà comment ça a commencé...Une certaine blogeuse, qui est une amie de mon cousin, et qui a ensuite rencontré un de mes collègues, m'a rajouté sur msn sans savoir que l'on vait tant de connaissances en commun...

   Ensuite, on apprendra ce soir que nous sommes aussi reliés par un cheval baie brun foncé, ce qui est très rare, n'est-ce pas?, mais que ce cheval était très grand, alors oui, c'est rare, merde!!!

    Donc cette fameuse madame, (qui n'est autre qu'un auteur dont on m'a parlé en cours...Et que je n'ai lu qu'un mois ou deux après mon bac parce que c'était l'école donc ça faisait chier:p:p alors que non même pas en fait!!!), m'a invité à cette réunion où tout le monde sourit, on dirait le pays de oui-oui, mais avec des anecdotes un peu plus trash, que je n'ai pas osé raconter partout (cf. le vibromasseur et la prof d'arts plastiques) et j'y ai passé une soirée extra qui n'était que trop courte!!! Plus de photos par la suite!!!

   ** Merci à Tous!!!! **

Pix: Benedicte, ainsi que mon cousin Matthieu

Pix: Le Cheeseburger se faisant attendre, Benedicte philosophe avec Floua et Charles Liebert (Merci Mel'O'Dye:p), et je décide de commencer à déguster mon pull!! (photo de http://richard.ying.fr/blog )

Pix: Encore les deux stars de la soirée!!! (Source: Idem photo précédente)

Pix: Benedicte, Xavier et moi: le Commissariat du 18 ème bien représenté lors de ce Paris Carnet!! On remarque le côté nonchalant: TOUS LES MAINS DANS LES POCHES!! Sans oublier l'Education Nationale fièrement illustrée à droite de la photo!! :p :p

Les 3 dernières photos sont tirées du site de Richard